samedi 14 juin 2008
murs porteurs paille methode amazonails (vf)
Notes prises en séance par Luc Floissac pour le pour le Réseau Français de Construction en paille
• Recherche de grande simplicité dans la construction : pas d'ossature, l'inspiration de base est celle de la « Simonton House », Nebraska 1908 réalisée avec très peux de moyens.
• Beaucoup de constructions ont été réalisées par Amazon Nails, partout dans le monde, les 1° constructions ont été réalisées sans approbation officielle, puis rapidement les autorités ont pu voir que cela
fonctionne bien.
• Il n'y a donc eu AUCUN problème pour obtenir une reconnaissance officielle de cette technique au Royaume Uni.
• Les bottes sont posées sur le soubassement et montées en quinconce comme des briques.
• Les bottes sont généralement utilisées à plat :
– Les bottes s'écrasent moins dans ce sens.
– Les ficelles sont protégées en cas d'incendie.
– La densité des bottes est importante, il faut préférer les bottes denses qui ne s'écraseront pas beaucoup (20 kg / botte de 1 m).
• Menuiseries :
– Des cadres de bois spécifiques sont utilisés pour accueillir les menuiseries. Ils sont constitués de jambes de force formées de 3 chevrons sur la largeur avec une plaque de OSB.
– Des liteaux de 10x10 ou un de 5x5 qui ne supportent pas de charge et ne doivent pas être reliés à la sablière pour ne pas recevoir de charge.
– Les liteaux passent donc dans des trous afin de pouvoir laisser descendre la sablière lors de la mise en charge.
– Pour les portes, les liteaux sont fixés à la lisse basse, mais pas à la sablière. Ils sont attachés à la sablière une fois la compression réalisée.
– La technique de linteau n'est pas directement applicable.
– La problématique principale est de répartir la charge sur une série de bottes.
– Les détails au niveau des menuiseries sont très travaillés pour la résistance aux intempéries.
• Angles
– Les agrafes sont réalisées en pliant des tiges de noisetier.
• Pose des bottes
– 1° couche : une échelle horizontale permet de guider les bottes. Les bottes sont empalées sur des tiges de noisetier de 3 à 5 cm de diamètre.
– Dans les angles des agrafes permettent d'accrocher les bottes en elles.
– 3 rangs de plus sont montés.
– A la 4° des tiges de noisetiers sont enfoncés au travers des 4 niveaux de bottes. Il y a 2 broches par bottes. Les broches sont surtout utiles pour rigidifier le mur durant la construction. On entasse
jusqu'à 7 hauteurs de bottes jusqu'à la lisse.
– Actuellement les bâtiments sont de RDC + 1 étage et demi.
– Des guides temporaires en bois sont dressés aux angles afin de réaliser des murs droits.
• Sablière
– La solidité du mur dépend surtout de la manière dont le poids de la toiture s'applique sur les murs.
– La sablière qui assure le chaînage est fondamentale. Elle a les mêmes dimensions que la fondation et est fabriquée dessus afin de s'assurer qu'elle a les mêmes dimensions que celle-ci.
– La sablière est réalisée à partir de plusieurs morceaux quoi doivent être impérativement solidement assemblés.
– Il est important de soigner les détails pour assurer une bonne qualité d'isolation.
– Les bois des sablières font 10 x 5 cm et la partie horizontale est un OSB sans émanations.
– Lorsque la sablière est posée, la verticalité du mur est vérifiée et corrigée si nécessaire. Le mur est redressé à partir de l'endroit où il est le plus parfait. Un trou est percé dans l'OSB et une tige
de noisetier est enfoncée à 2,5 bottes de profondeur environ. Le mur est redressé à la main, au « persuadeur » voir avec une ceinture si nécessaire.
– La sablière est remplie de paille en vrac sèche, très dense et fermée avec de l'OSB.
– Il est impératif de protéger le sommet du mur de la pluie, en revanche, les cotés ne sont pas sensibles à la pluie. Si une partie du bâtiment est abîmée, il et facile de remplacer une partie de la
paille grâce à la stabilité offert par la sablière.
• Etage
– L'étage est construit exactement comme le 1°.
• Toiture
– Le mur est pré comprimé avant la pose du toit (ou laissé pendant quelques semaines pour comprimer seul).
– La charge du toit doit descendre au centre de la sablière. Ceci implique d'adopter la bonne stratégie pour réaliser la couverture. Il est impératif de répartir la charge au fur et à mesure de la mise
en place de la couverture.
– Lorsque des fermettes sont utilisées et déposées à la grue, il faut les poser et les répartir au fur et à mesure sur l'ensemble du bâtiment.
– Si le toit est léger, il est nécessaire d'accrocher celui-ci via la sablière à la lisse basse avec des sangles en polyester. Les sangles font le tour du mur. Ces sangles placées tous les 50 cm à 2 mètres
ne compriment pas le mur mais maintienne celle-ci (résistance sangles = 680 kg). Les bottes descendent au maximum de 5 cm environ.
– Il est possible aussi d'utiliser de la sangle à cliquet pour les camions.
• Électricité / plomberie
– Il n'y a pas de particularité pour l'électricité et la plomberie. Les saignées sont creusées avec un marteau de charpentier. On s'efforce de ne pas faire passer la plomberie dans la paille pour se
protéger de problèmes liés à des fuites ou à la condensation.
• Préparation des surfaces à enduire
– Les bottes sont redressées au taille haie ce qui réduit les risques d'incendie et facilite l'accroche de l'enduit.
• Recherche de grande simplicité dans la construction : pas d'ossature, l'inspiration de base est celle de la « Simonton House », Nebraska 1908 réalisée avec très peux de moyens.
• Beaucoup de constructions ont été réalisées par Amazon Nails, partout dans le monde, les 1° constructions ont été réalisées sans approbation officielle, puis rapidement les autorités ont pu voir que cela
fonctionne bien.
• Il n'y a donc eu AUCUN problème pour obtenir une reconnaissance officielle de cette technique au Royaume Uni.
• Les bottes sont posées sur le soubassement et montées en quinconce comme des briques.
• Les bottes sont généralement utilisées à plat :
– Les bottes s'écrasent moins dans ce sens.
– Les ficelles sont protégées en cas d'incendie.
– La densité des bottes est importante, il faut préférer les bottes denses qui ne s'écraseront pas beaucoup (20 kg / botte de 1 m).
• Menuiseries :
– Des cadres de bois spécifiques sont utilisés pour accueillir les menuiseries. Ils sont constitués de jambes de force formées de 3 chevrons sur la largeur avec une plaque de OSB.
– Des liteaux de 10x10 ou un de 5x5 qui ne supportent pas de charge et ne doivent pas être reliés à la sablière pour ne pas recevoir de charge.
– Les liteaux passent donc dans des trous afin de pouvoir laisser descendre la sablière lors de la mise en charge.
– Pour les portes, les liteaux sont fixés à la lisse basse, mais pas à la sablière. Ils sont attachés à la sablière une fois la compression réalisée.
– La technique de linteau n'est pas directement applicable.
– La problématique principale est de répartir la charge sur une série de bottes.
– Les détails au niveau des menuiseries sont très travaillés pour la résistance aux intempéries.
• Angles
– Les agrafes sont réalisées en pliant des tiges de noisetier.
• Pose des bottes
– 1° couche : une échelle horizontale permet de guider les bottes. Les bottes sont empalées sur des tiges de noisetier de 3 à 5 cm de diamètre.
– Dans les angles des agrafes permettent d'accrocher les bottes en elles.
– 3 rangs de plus sont montés.
– A la 4° des tiges de noisetiers sont enfoncés au travers des 4 niveaux de bottes. Il y a 2 broches par bottes. Les broches sont surtout utiles pour rigidifier le mur durant la construction. On entasse
jusqu'à 7 hauteurs de bottes jusqu'à la lisse.
– Actuellement les bâtiments sont de RDC + 1 étage et demi.
– Des guides temporaires en bois sont dressés aux angles afin de réaliser des murs droits.
• Sablière
– La solidité du mur dépend surtout de la manière dont le poids de la toiture s'applique sur les murs.
– La sablière qui assure le chaînage est fondamentale. Elle a les mêmes dimensions que la fondation et est fabriquée dessus afin de s'assurer qu'elle a les mêmes dimensions que celle-ci.
– La sablière est réalisée à partir de plusieurs morceaux quoi doivent être impérativement solidement assemblés.
– Il est important de soigner les détails pour assurer une bonne qualité d'isolation.
– Les bois des sablières font 10 x 5 cm et la partie horizontale est un OSB sans émanations.
– Lorsque la sablière est posée, la verticalité du mur est vérifiée et corrigée si nécessaire. Le mur est redressé à partir de l'endroit où il est le plus parfait. Un trou est percé dans l'OSB et une tige
de noisetier est enfoncée à 2,5 bottes de profondeur environ. Le mur est redressé à la main, au « persuadeur » voir avec une ceinture si nécessaire.
– La sablière est remplie de paille en vrac sèche, très dense et fermée avec de l'OSB.
– Il est impératif de protéger le sommet du mur de la pluie, en revanche, les cotés ne sont pas sensibles à la pluie. Si une partie du bâtiment est abîmée, il et facile de remplacer une partie de la
paille grâce à la stabilité offert par la sablière.
• Etage
– L'étage est construit exactement comme le 1°.
• Toiture
– Le mur est pré comprimé avant la pose du toit (ou laissé pendant quelques semaines pour comprimer seul).
– La charge du toit doit descendre au centre de la sablière. Ceci implique d'adopter la bonne stratégie pour réaliser la couverture. Il est impératif de répartir la charge au fur et à mesure de la mise
en place de la couverture.
– Lorsque des fermettes sont utilisées et déposées à la grue, il faut les poser et les répartir au fur et à mesure sur l'ensemble du bâtiment.
– Si le toit est léger, il est nécessaire d'accrocher celui-ci via la sablière à la lisse basse avec des sangles en polyester. Les sangles font le tour du mur. Ces sangles placées tous les 50 cm à 2 mètres
ne compriment pas le mur mais maintienne celle-ci (résistance sangles = 680 kg). Les bottes descendent au maximum de 5 cm environ.
– Il est possible aussi d'utiliser de la sangle à cliquet pour les camions.
• Électricité / plomberie
– Il n'y a pas de particularité pour l'électricité et la plomberie. Les saignées sont creusées avec un marteau de charpentier. On s'efforce de ne pas faire passer la plomberie dans la paille pour se
protéger de problèmes liés à des fuites ou à la condensation.
• Préparation des surfaces à enduire
– Les bottes sont redressées au taille haie ce qui réduit les risques d'incendie et facilite l'accroche de l'enduit.
Pays du Sud de l'Aisne : Formation éco-construction
http://www.umadev.com/uccsa/index.php?page_id=355 --- En effet, la technique bois paille terre est en cours de certification par les Compaillons (www.compaillons.fr), ce qui en fera une technique reconnue par la profession et assurable (assurance décennale).
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